Réduire la dépendance à l’auto et développer les mobilités partagées.
Les nouvelles mobilités sont un ensemble de différents modes ou services de transport, interconnectés ou non, qui permettent de satisfaire aux besoins variés de mobilité (Politique de mobilité durable, gouvernement du Québec).
On peut penser aux mobilités partagées, comme l’autopartage, le covoiturage, le vélopartage ou le transport à la demande. Les nouvelles mobilités s’appuient sur des modèles d’affaires basés sur le partage et la mutualisation.
L’approche RTA (réduire, transférer, améliorer), préconisée par beaucoup dans l’industrie de la mobilité durable, est un guide simple et efficace. Il s’agit de :
Réduire (ou éviter) les besoins de déplacements motorisés et les distances à parcourir. Des mesures favorisant un meilleur arrimage entre la planification du territoire et des transports ou permettant de réduire le nombre d’auto-solos qui entraînent des réductions de consommation de pétrole et d’émissions de GES (p. ex. : covoiturage).
Transférer les déplacements vers des moyens de transport moins énergivores et qui se traduisent par de plus faibles émissions de GES, comme le vélo ou l’autopartage.
Améliorer l’efficacité et la source d’énergie des véhicules en réduisant leur empreinte carbone (p. ex. : véhicules électriques).
Nos voitures sont la plupart du temps stationnées, donc peu utilisées et quand nous les utilisons, nous sommes souvent seuls au volant.
Diminuer le nombre, la fréquence et la distance des déplacements. Favoriser la mobilité active (à pied, à vélo, etc.) et le transport en commun (métro, bus, etc.), lorsqu’offerts.
Augmenter le nombre de personnes par voiture (covoiturage) et réduire le nombre de véhicules en déplacements.
Les véhicules sont stationnés à 97 % du temps. Les partager entre amis et dans les communautés d’autopartage permet de réduire leur nombre.
Permet de réduire l’empreinte carbone de l’auto à terme, en prenant en compte l’empreinte liée à la production du véhicule.
25 millions
de sièges vides/jour au Québec
La co-construction de projets en nouvelles mobilités a commencé en 2018 avec LocoMotion. Nous avons accompagné Solon, membre de Coop Carbone, dans l’élaboration de ce programme de partage d’actifs de mobilité. Et ce, sur différents volets : plateforme, assurance, modèle d’affaires, etc. En parallèle, nous avons également développé nos connaissances plus larges sur la mobilité de quartier et le transport à la demande.
LocoMotion est un programme de partage multivéhicules (voitures, remorques à vélo et autres) issu du projet Nos milieux de vie et MOBIS. Il permet aux citoyens de transformer leur mobilité tout en créant des liens de solidarité dans leur voisinage. En plus d’être local et solidaire, LocoMotion est :
écologique – il favorise la mobilité active et partagée,
sécuritaire – une assurance a été conçue pour les participants, et
économique.
Cette étude de cadrage fournit une estimation globale du potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre (« GES ») du transport collectif flexible (« microtransit ») dans la région du grand Toronto et de Hamilton (« GTHA ») ainsi que dans la région métropolitaine de Montréal. De plus, l’étude détermine les principaux facteurs qui influenceront l’adoption et la démarche nécessaire à la mise à l’essai et la mise à l’échelle. L’échelle de temps considérée pour cette étude est d’un à cinq ans. Cette étude a ensuite permis d’accompagner Exo sur la question du transport à la demande.
Le volet mobilité de quartier vient enrichir l’offre globale en mobilité intégrée, en facilitant les déplacements de courtes distances au sein des quartiers, et en offrant des solutions de mobilité locale adaptées aux réalités spécifiques de différents milieux de vie. La mobilité de quartier inclut également la démobilité/immobilité.
Voici les autres programmes en mobilité durable développés par la filière MOBIS.