À Montréal, les chiffres révèlent une évolution marquante dans les habitudes de déplacement. Avec seulement 34% des trajets quotidiens dédiés au travail, la pandémie de Covid-19 a clairement accéléré la tendance vers le télétravail. Cette mutation des routines a entraîné une diminution notable des trajets domicile-travail, tout en favorisant une augmentation des déplacements liés au commerce, aux loisirs et à la santé. Cette transition souligne l’émergence d’une nouvelle dynamique urbaine, où la flexibilité et la polyvalence des espaces de vie prennent le dessus.

Dans la région de la Capitale-Nationale, la situation n’est pas bien différente. Les trajets quotidiens pour le travail représentent à peine 30% du total, mettant en évidence l’impact considérable de la pandémie de Covid-19 sur les modes de travail. Comme à Montréal, cette réduction des déplacements domicile-travail a été compensée par une augmentation des sorties liées au commerce, aux loisirs et à la santé. Ce changement indique une transformation profonde des habitudes de vie, témoignant d’une adaptation rapide aux nouvelles réalités professionnelles et personnelles.

Dans la région du Bas St-Laurent, le défi d’accessibilité aux commerces, aux zones récréatives, touristiques et aux établissements de santé est encore plus important, compte tenu de la faible densité de population et des grandes distances à parcourir. Cette situation met en lumière la dépendance marquée à l’auto solo comme mode de transport principal. Les acteurs de la communauté constatent ainsi un impact significatif sur la qualité de vie, le développement économique local et l’exploitation du potentiel touristique de la région. Cette réalité soulève des questions importantes sur la mobilité durable et l’inclusion sociale dans ces zones moins densément peuplées.