Dans cet épisode du balado «Les solutions climatiques» de la Coop Carbone, on accueille deux invités passionnés par la mobilité durable: Sylvie Millette, directrice générale de VéloCentrix, et Gilbert Garcia, propriétaire de Québec Vélo Taxi et co-fondateur de La Patente. Ensemble, ils explorent l’évolution de la culture du vélo à Québec, les défis et opportunités liés à la mobilité durable, et les initiatives mises en place pour encourager l’utilisation du vélo comme moyen de transport.
Gilbert Garcia commence par partager ses observations sur l’évolution de la perception du vélo à Québec. Depuis 2014-2015, il a remarqué une acceptation croissante du vélo comme mode de transport viable. Cette transformation est essentielle pour promouvoir le vélo, car elle repose sur la compréhension que le vélo n’est pas seulement un moyen de transport, mais une expérience humaine. La clé est de rendre cette expérience agréable et accessible à tous.
Sylvie Millette explique que VéloCentrix, un organisme à but non lucratif, a été fondé pour combler un vide dans la promotion du vélo à Québec. L’organisation se concentre sur l’accessibilité du vélo pour tous, en offrant des ateliers d’entretien, où les individus peuvent apprendre à réparer leurs vélos à faible coût. Ces initiatives encouragent non seulement l’utilisation de ce véhicule, mais aussi un sentiment de communauté parmi les cyclistes.
Gilbert Garcia partage l’histoire de son entreprise, qui a débuté avec trois cyclopousses en 2006 à Québec. Depuis, elle a connu une expansion significative, notamment lors du 400e anniversaire de Québec en 2008. En 2012, M. Garcia a ajouté davantage de taxis, permettant d’offrir divers tours de la ville. Les tours les plus populaires incluent des arrêts gastronomiques, offrant une expérience unique aux touristes et aux locaux.
M. Garcia décrit un tour typique de trois heures, qui commence au Vieux-Port et inclut des arrêts au Grand Marché de Québec et dans le quartier Saint-Roch. Il propose également des tours plus courts, adaptés aux préférences des clients. Cette flexibilité permet aux visiteurs de découvrir la ville à leur rythme.
Avec la demande croissante pour des cyclistes qualifiés, surtout pour des emplois liés à la livraison à vélo, M. Garcia souligne l’importance de la formation et du recrutement. Il mentionne que des personnes de tous âges, de 18 à 67 ans, sont intéressées à devenir guides à vélo ou livreurs, à condition qu’elles aient une passion pour le vélo et aiment interagir avec les autres.
Olivia Wu soulève la question de l’infrastructure urbaine et des réglementations pour les cyclistes. Nos invités insistent sur l’importance de la coexistence entre cyclistes et automobilistes. L’éducation et le respect mutuel sont cruciaux pour assurer la sécurité sur les routes. Les cyclistes doivent être conscients de leur vulnérabilité, tandis que les automobilistes doivent être attentifs à la présence des cyclistes. Ils prônent une culture de tolérance et de compréhension, où les deux parties respectent l’espace de l’autre et adhèrent aux règles de circulation.
En regardant vers 2025, Gilbert exprime ses espoirs pour Québec, imaginant une ville vibrante remplie de touristes désireux de découvrir les attractions locales. Il met en avant l’histoire riche et le patrimoine des quartiers comme Saint-Roch et Limoilou, qui méritent d’être mis en valeur. Il croit que le vélo est un excellent moyen de découvrir ces zones et d’apprécier les offres uniques de Québec.
Sylvie Millette et Gilbert Garcia concluent avec les conseils qu’ils donneraient pour agir rapidement le climat. Mme Millette suggère de s’engager dans des ateliers communautaires de réparation de vélos, comme ceux de VéloCentrix, et de commencer par de petits trajets à vélo ou d’utiliser des programmes de partage de vélos. Gilbert Garcia est entièrement d’accord, soulignant l’importance d’essayer le vélo pour l’adopter progressivement comme pratique régulière.
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